Le discours narrativisé est le
plus difficile à reconnaître.
Le narrateur relate les
paroles comme un
événement du récit sans
réelle importance. Le texte
nous indique qu’il y a eu
acte de parole par un
locuteur secondaire, mais
le contenu n’est pas
descriptible ni
transposable.
Exemple : Elle annonça à
ses parents son départ
pour le Brésil. → On ne
connaît pas le contenu de
son annonce - par quelles
paroles et de quelle
manière.
Le discours direct
Le discours direct donne
l’illusion de l’objectivité, et
permet de relayer
l’information en toute
neutralité. C’est
apparemment la forme la
plus littérale de la
reproduction de la parole
d’autrui. Toutefois le
rapporteur peut influencer
le discours, notamment
avec des éléments tels que
les verbes de paroles.
Exemple : « J’ai appelé Max
hier. », (préten)dit /
reconnut / cria Elsa.
Le discours indirect
Le discours indirect perd
son indépendance
syntaxique, et se construit
donc comme une
subordonnée, complément
d’un verbe principal
signifiant « dire » ou
« penser ». Il est
généralement bien intégré
au discours dans lequel il
s’insère et n’est pas marqué
par une rupture
énonciative.
Exemple : Robespierre a dit
que Danton était un traître.
Le discours indirect
libre
Le discours (ou style)
indirect libre est
essentiellement un procédé
littérairequi se rencontre
peu dans la langue parlée.
Il permet au romancier de
s’affranchir du modèle
théâtral qui imposait le
mimétisme du discours
direct. L’auteur peut
rapporter les paroles et les
pensées au moyen d’une
forme qui s’intègre
parfaitement au récit,
ouvrant des perspectives
narratives nouvelles,
notamment au XIXe siècle.
Exemplte : Pierre le disait
toujours. S’il était riche, il
ne travaillerait plus !